Retour sur le Séminaire "Matérialité - Transferts - Traçabilité" qui s'est tenu le vendredi 21/11/2025 à l'UVSQ.
Retour en images sur le séminaire organisé par le laboratoire DYPAC de l'Institut d'études culturelles et internationales (IECI).En collaboration avec les laboratoires IRAMAT et LAPA ainsi qu'avec le soutien de la Fondation des sciences du patrimoine.
Intervenant·es :
- Catherine Lanoë - Professeure d’Université en Histoire moderne, DYPAC : “ Des cosmétiques aux éventails. Comment et pourquoi questionner la matérialité des articles de parure à l’époque moderne ? ”.
- Sandra Martinez - CNED, Chercheuse associée à l’UVSQ, DYPAC. Docteur en civilisation hispanique : “ Parures royales à la fin du Siècle d’Or. Tirer les fils d’une matérialité disparue ”.
- Grégoire Bauguil - Post-doctorant à l’@UVSQ, DYPAC : “Présence du patronage dans les livres imprimés de musique en France (1550-1650). Dédicaces, préfaces, pièces liminaires, paratextes”.
Grégoire BAUGUIL
Après des études au conservatoire de Poitiers, Grégoire Bauguil est entré à l’Université de Poitiers en 2014. Il participe au programme Erasmus en licence et en Master à l’Université de Pavie/Crémone ce qui l’a amené à poursuivre avec une thèse en cotutelle soutenue en 2023 sur les Modes musicaux et leurs ordonnancements en France et en Italie (1572-1650). Il travaille sur la théorie musicale des XVIe et XVIIe siècle en lien avec le répertoire, mais aussi sur le contexte de la production musicale de l’époque.Catherine LANOË
Après avoir enseigné pendant près de vingt à l’université d’Orléans, comme maître de conférences, Catherine Lanoë a été élue professeure à l’UVSQ en juin 2025. Elle est spécialiste de l’histoire du corps, de l’histoire de la culture matérielle des parures et de l’histoire des techniques artisanales dans la France moderne. Membre du Réseau thématique CNRS « Techniques et production dans l’histoire », son espace de recherche lui permet aussi d’aborder l’histoire de la cour dans une large perspective d’histoire culturelle, sociale et économique.Outre les archives manuscrites, ses travaux mobilisent les ressources de l’iconographie et les objets de collections patrimoniales.
Elle publié plusieurs ouvrages collectifs ou personnels, parmi lesquels en 2008, La Poudre et le fard. Une histoire des cosmétiques de la Renaissance aux Lumières, Champ Vallon ; en 2021, le dossier n°34 de la Revue Parlement[s] « Revêtir des idées. Habits, parures et politique en France, XVIe-XXIe siècle » ; en 2024, Les Ateliers de la parure. Savoirs et pratiques des artisans en France, XVIIe-XVIIIe siècle, Champ Vallon.
Sandra MARTINEZ
Agrégée d’espagnol, Sandra Martinez est chercheuse en civilisation espagnole. Pour ses recherches elle travaille à partir de manuscrits inédits de différents centres d'archives espagnols, sur la période du Siècle d'or et en particulier sur le règne de Charles II d'Espagne. Elle s'intéresse notamment aux parures royales, au commerce et à l'artisanat, à l'organisation du palais et de la cour royale, aux représentations des souverains. Sa thèse de doctorat, soutenue en 2017 à Sorbonne Université, sous la direction du Professeur
Araceli Guillaume-Alonso portait sur « Les fournisseurs de parures à la cour madrilène sous Charles II (1665-1700). Service et représentation du souverain au cœur de son royaume ».
Une partie de la thèse a été publiée sous le titre L’étoffe d’un roi. Commerces des parures à la cour d’Espagne (1665-1700), collection Iberica, SUP Sorbonne Université Presses, Paris, 2022.