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Projet 2026-2030
La programmation scientifique du laboratoire DYPAC de 2026 à 2030 :
Axe 1 : Translatio : langages, textes, objets
Axe 2. Cultures de cour, cultures des villes
La prosopographie continuera à constituer un outil méthodologique puissant pour étudier la composition et le fonctionnement des élites curiales et les milieux socio-professionnels. La question de l’organisation du travail en ville, en particulier celle de l’artisanat lié à l’imprimerie et aux métiers de santé, représente un point de connexion avec l’axe 3. Dans le cadre du projet AVISA, les travaux en cours sur le harcèlement sexuel pourront également trouver leur place dans cet axe.
Axe 3. Savoirs, sciences, techniques
Dans la continuité des réflexions déjà menées sur les rapports entre savoirs théoriques et savoir-faire ou expérience, une place plus explicite est aménagée pour l’étude des techniques. Plusieurs projets ou thématiques de recherche concernent les techniques en lien avec le développement d’un métier ou d’une discipline.
L’histoire des techniques de gestion et de la comptabilité qui continuent à occuper P. Lemaigre-Gaffier s’inscrivent également pleinement dans cette thématique. La question de la transmission et l’apprentissage des gestes techniques ou artistiques et de leur reconstitution ou « rématérialisation » à partir des textes ou des images (tant par les acteurs historiques que par les chercheurs) constituent un pont avec l’axe 4, alors que celle des lieux du savoir et du savoir-faire (à la cour, à la ville, à différentes échelles : académies, universités, corps de métiers, ateliers d’artisans, officines des imprimeurs...) entre en résonance avec l’axe 2.
Il s’agira également de contribuer au développement du domaine des humanités médicales à l’UVSQ et à Paris-Saclay dans le cadre de l’Université Européenne EUGLOH (European University Alliance for Global Health).
Axe 4 : Humanités numériques et (im)matérialités
Comme pour le précédent quinquennal, le numérique continue à avoir une place de choix non seulement dans les travaux individuels des chercheurs et chercheuses, mais aussi dans les nouveaux projets collectifs financés en 2023 ou en 2024 et qui seront menés à bien dans les années à venir. Pour cette raison, il a été décidé de garder l’axe transversal centré sur les humanités numériques, associées encore une fois aux concepts de matérialité et d’immatérialité. Le numérique permet en effet non seulement la dématérialisation des objets à travers la numérisation (scan 3D, relevés, métadonnées, etc.) mais aussi la possibilité de re-matérialisation à travers des reconstitutions virtuelles, des SIG, des bases de données, etc. d’ensembles (collections), de textes, de lieux et y compris de pratiques et de gestes (geste artistique, geste technique, etc.).
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